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Actualité des sapeurs-pompiers

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Cointrin (GE) : Un Airbus A321 perd une roue

Proposé par : admin Le 09/10/2006 à 20:07

118 ExpressLe vol Genève-Djerba de la compagnie charter tunisienne Nouvelair, avec à son bord 215 passagers, s'est présenté normalement en bout de piste samedi en fin d'après-midi, sur le coup de 17 h. Moins de cinq minutes plus tard, alors qu'il vient de décoller, le pilote signale à la tour de contrôle qu'il a un problème avec son train d'atterrissage avant. «Il est parvenu à le rentrer, mais pas à le verrouiller», précise Philippe Roy, le porte-parole de l'aéroport. L'avion reçoit alors l'autorisation de rebrousser chemin et de se poser selon la procédure d'urgence.


Ce qu'il fait à 17 h 26. «C'est au moment où le train avant touche la piste que la roue gauche se détache et termine sa course dans l'herbe», poursuit le porte-parole. L'Airbus parvient à sortir par le taxiway et à s'écarter de la piste. Les passagers sont ensuite débarqués, sans qu'il ne faille recourir aux toboggans de secours. Ils sont acheminés vers une salle d'attente, pendant que le bureau d'enquête s'occupe de l'engin et donne l'ordre, plus tard dans la soirée, de le tracter vers un hangar. Tous les passagers ont été transférés sur d'autres vols en partance pour la Tunisie - quatre étaient annoncés pour la seule soirée de samedi. «Il y avait beaucoup de monde à Cointrin ce week-end, ajoute Philippe Roy. Beaucoup de Vaudois notamment, qui commençaient leurs vacances de patates.»

Certains ont pu apprécier de la terrasse le sang-froid du pilote qui, lors de son atterrissage d'urgence, a retardé la pose du train avant en laissant son avion cabré sur près de 2000 mètres de piste, ceci afin que la vitesse soit la moins élevée possible, entre 150 et 180 km/h, au moment d'entrer en contact avec le sol. L'incident aurait pu, en revanche, tourner à l'accident si la seconde roue s'était elle aussi détachée. Risque d'étincelle assurément, mais risque aussi de voir le train se briser et le nez de l'avion se coucher sur le tarmac. Le SSA, lui, veillait au grain. Les pompiers de l'aéroport avaient pris position avec une dizaine de véhicules; au total, plus de 40 personnes étaient prêtes à intervenir. A noter enfin que l'Airbus n'a pas eu besoin de procéder au largage de son carburant. «Si tel avait été le cas, il aurait été contraint de prendre de l'altitude et n'aurait pas pu réatterrir vingt minutes après avoir décollé», conclut Philippe Roy.

Source Tribune de Genève - Thierry Mertenat

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