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Actualité des sapeurs-pompiers

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Chalet-à-Gobet VD : Quelqu’un a bien mis le feu aux écuries

Proposé par : admin Le 22/03/2007 à 08:35

SuisseLe juge d’instruction privilégie désormais la piste de l’incendie intentionnel. De nouvelles auditions sont programmées. «Le filet se resserre», admet le magistrat.



«Je penche effectivement aujourd'hui pour la thèse de l'incendie intentionnel.» La phrase émane du juge d'instruction chargé de l'enquête sur le sinistre qui a ravagé les écuries du manège du Chalet-à-Gobet, en début d'année. C'est donc bien quelqu'un, ou plusieurs individus, qui aurait mis le feu au bâtiment communal abritant vingt-deux chevaux. Deux équidés avaient péri des suites de leurs blessures.

L'enquête avait déjà permis de localiser le départ du feu: le premier étage des écuries, là où étaient entreposées 120 tonnes de fourrage. Il avait également été établi que ce n'était pas un court-circuit qui était la cause de l'incendie.

De plus, appelés aux toutes premières heures de l'incendie, les chiens policiers chargés de détecter d'éventuelles traces de produits accélérants avaient «marqué» plusieurs endroits. Des échantillons avaient été prélevés pour analyses.

Est-ce que ce sont les résultats et leurs conclusions qui incitent aujourd'hui le juge d'instruction à parler d'incendie intentionnel? «C'est un certain nombre de choses différentes. Comprenez que je ne peux pas vous en dire plus à ce stade de l'enquête. Nous n'avons pas encore l'auteur de l'incendie.» De nouvelles auditions de témoins et de prévenus sont prévues ces prochains jours. «Mais le filet se resserre», confie encore le juge.

Deux «vrais frères» décédés

C'est dans la nuit du 5 au 6 janvier dernier qu'un violent incendie s'était déclaré dans les écuries du manège. Quarante-cinq pompiers avaient lutté toute la nuit pour éviter que le sinistre ne se propage aux bâtiments voisins. Sur les vingt-deux chevaux qu'abritait la grange, un animal avait été euthanasié sur place, Quartonne, un trotteur de trois ans. Un autre trotteur de quatre ans, Pax Tonne, avait été lui aussi endormi au lendemain de l'incendie. Hasard de la vie: les équidés étaient «deux vrais frères», à savoir qu'ils avaient le même père et la même mère.

Quatre autres chevaux, lourdement intoxiqués par la fumée ou gravement brûlés, avaient été placés dans une clinique spécialisée du Val-de-Ruz. Ils étaient tous rentrés à la maison une semaine plus tard.

Source : 24 Heures - Laurent Antonoff

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