Actualité des sapeurs-pompiers
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Lausanne VD : Deux nouveaux incendies sous les toits du centre-ville
Proposé par : admin Le 18/08/2009 Ã 15:35
Hier en fin d’après-midi, un immeuble de l’avenue de Cour puis un autre à la rue du Simplon ont été victimes d’un incendie. A chaque fois, le feu s’est déclaré dans les combles. Comme ce fut le cas samedi soir à l’avenue César-Roux. Pourtant, la police reste muette sur l’hypothèse d’un incendiaire.
© ERIC JAQUEROD | Incendie à l'Avenue de Cour«C’est une véritable série noire.» Municipal lausannois en charge de la Défense incendie, Marc Vuilleumier compatissait avec ses hommes. Une heure et quart après avoir été alertés pour un feu sous les toits à l’avenue de Cour 17, les sapeurs sont intervenus à la rue du Simplon pour un sinistre identique.
A chaque fois, l’incendie s’est déclaré sous les toits. Des flammes ont provoqué un fort dégagement de fumée, visible loin à la ronde. Si une personne a été incommodée sans gravité par les émanations à l’avenue de Cour, personne n’a été blessé dans l’immeuble du Café du Simplon, juste en dessous de la gare.
«Le feu a fait moins de ravages à la rue du Simplon, puisque les pompiers mobilisés quelques rues plus bas ont pu intervenir très rapidement», explique le service de presse de la police municipale lausannoise. Pourtant, la seconde alerte a été donnée alors que le premier sinistre n’était pas encore maîtrisé. Ce qui a valu l’engagement d’un véhicule de secours ancien aux teintes orange. Quatre renforts de Morges et trois des CFF ont prêté main-forte aux 16 hommes de Lausanne. A l’avenue de Cour, le corps municipal était présent avec 23 pompiers.
Deux jours après l’incendie qui a partiellement détruit le dernier étage d’un bâtiment de l’avenue César-Roux, l’hypothèse d’un incendiaire était hier évoquée parmi les nombreux badauds présents sur les incendies. Certaines similitudes existent dans les trois cas. Outre l’origine des sinistres, sous les toits, et les très fortes émanations de fumée, l’horaire coïncide également. La police refusait pourtant de faire des liens entre les affaires, avant de connaître les conclusions de ses enquêteurs. «Avec ce qui s’est passé, vous pouvez penser ce que vous voulez», souligne Marc Vuilleumier, pas plus bavard. Dans tous les cas, l’enquête sur le sinistre de César-Roux est toujours ouverte.
Source : 24 Heures - RAPHAËL EBINGER
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