Swiss Firefighters - Sapeurs-pompiers suisses - Les pompiers de l’Ouest lausannois fusionneront
Jeudi, 21 Novembre 2024
Flus RSSAccueilContactPlan du siteConnexion

Actualité des sapeurs-pompiers

[ Retour à la page précédente ]

Les pompiers de l’Ouest lausannois fusionneront

Proposé par : admin Le 28/03/2010 à 15:00

SuisseSECOURS - Les politiques réfléchissent à regrouper les différents Services incendie, comme ils l’ont fait avec la police. Par souci de proximité, aucune caserne ne fermera.



Après la police, ce sera au tour de la protection civile et des pompiers. Lors de la cérémonie d’assermentation de la police de l’Ouest, la présidente du comité directeur de l’Association intercommunale pour la sécurité dans l’Ouest lausannois, Claudine Wyssa, a invité les autorités politiques à «élargir le catalogue des tâches» attribuées à ladite association. Ce qui signifie fusionner les différents corps. «Ce qui serait logique, puisque sur un gros incendie, la police, les pompiers et la PCi collaborent», souligne la nouvelle syndique de Bussigny. «Les gros sinistres sont régionaux», insiste Yvan de Rham, municipal du Feu à Saint-Sulpice.

Après avoir mené à bien la fusion des différentes polices dans le district, Claudine Wyssa verrait donc bien franchir une nouvelle étape. Ce qui ne posera pas de problème pour la protection civile, puisque la régionalisation est déjà presque terminée. Elle pourrait par contre être plus difficile à vendre pour la défense incendie, qui reste très ancrée dans l’identité des villages.
Un seul état-major

Aujourd’hui, quatre services de défense incendie et secours (SDIS) existent dans l’Ouest lausannois: Renens, Prilly et Jouxtens-Mézery, Sorge (Bussigny, Crissier et Villars-sainte-Croix) et Chamberonne (Chavannes, Saint-Sulpice et Ecublens). «S’il y a fusion, elle sera avant tout administrative avec un seul état-major», assure le major Pascal Besson, commandant du SDIS de Renens. Comme ses homologues, il n’est pas contre la régionalisation, qui ne sera pas synonyme de fermeture de casernes. «Il n’y aura pas de réduction de points de départ des interventions, note Pascal Besson. Sinon, nous aurions des problèmes, notamment à cause du trafic, pour tenir les délais qui nous sont impartis lors des interventions. » En revanche, il apparaît certain que la fusion engendrera une professionnalisation des brigades.

Pour les commandants du feu, d’autres bénéfices seront retirés en cas de fusion, notamment pour l’organisation de la formation des effectifs. Ce que conviennent les politiques, même s’il reste à régler les modalités. «Les communes en ont discuté, mais la fusion n’est pas pour demain, explique Michel Farine, municipal à Ecublens. Elle se fera au mieux lors de la prochaine législature. »

24 Heures - RAPHAËL EBINGER

Les pompiers de l’Ouest lausannois fusionneront

Les commentaires anonymes ne sont pas autorisés, veuillez vous enregistrer

Les commentaires sont la propriété de leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leurs contenus !