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Les responsables n'ont pas hésité à agir, tout en sachant qu'ils provoquaient ainsi l'annulation de manifestations sportives, dont un championnat suisse d'athlétisme. Avec une couche d'un mètre d'épaisseur sur ces toits plats et une pression de 360 kilos par mètre carré (mesures de vendredi), le danger a été jugé trop grand. Les images de l'effondrement de halles en Pologne et en Allemagne sont encore dans tous les esprits. Des analyses seront menées aujourd'hui encore et les halles pourront être rouvertes, ou peut-être une partie d'entre elles seulement.
A notre connaissance, aucune mesure similaire n'a été décrétée au Palais des Congrès ou ailleurs à Bienne. «Ce sont les responsables des halles qui décident, pas les pompiers!» précise Matthias Reber, chef d'intervention des sapeurs-pompiers biennois. Dans le Seeland, le Jura bernois et en ville de Bienne, c'est surtout la pluie qui a causé des dégâts. Une quarantaine de caves ont été inondées dans la région, à Bienne et à Nidau notamment. Les pompiers ont également dû intervenir pour dégager des rues et des routes barrées par la chute d'arbres et de branches. A Bienne, deux garages ont ainsi été rendus temporairement inaccessibles. Aucun blessé n'est à déplorer.
«S'il neige encore, ça n'est pas trop grave, mais si tout fond, on aura peut-être des problèmes, prévient Matthias Reber. La Suze est déjà pleine!» Même si les tempêtes annoncées au début du week-end n'ont pas eu lieu avec la vigueur qu'on pouvait craindre, les forêts ont souffert: Peter Abelin, porte-parole de la police cantonale bernoise, déconseille de s'y promener pour le moment: «Les arbres sont lourdement chargés par la neige, une promenade peut se révéler dangereuse.»
Source : Journal du Jura - Par David Gaffino
Bienne (BE) : Dangers sur les rues et les toits
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