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Actualité des sapeurs-pompiers

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Plainpalais (GE) : Feu de combles

Proposé par : admin Le 17/01/2005 à 10:17

118 ExpressL'odorat des pompiers devance l'appel au 118 - Une fois n'est pas coutume, le nez des pompiers a, si l'on ose dire, sonné l'alarme! Samedi peu après 20 h, les hommes de la caserne de la rue du Vieux-Billard sont prêts à réagir au moindre appel.


Soudain, une odeur de brûlé chatouille leurs narines. Premier réflexe: vérifier le téléviseur, à la recherche d'un court-circuit. Ils ouvrent les fenêtres et réalisent que si l'appareil est en parfait état de marche, en revanche, l'immeuble de l'autre côté de la rue est en flammes.

Au même moment, le téléphone retentit. Il est 20 h 13. Un incendie s'est déclaré dans les combles du 63, rue des Bains. Déjà au courant, les sapeurs sont au pied de l'immeuble de six étages deux minutes plus tard. La tâche qui attend les treize pompiers professionnels est harassante. Ils doivent hisser deux lances dans les greniers, soit plus de 80 mètres de tuyaux. A 20 h 40, le feu est «sous contrôle». Son coeur est localisé et sa progression enrayée. Les dernières flammes rendent l'âme dix minutes plus tard.

Entre-temps, quinze pompiers volontaires et quatre professionnels ont été appelés en renfort. Le feu a détruit quatre greniers, sans faire de blessés. Il s'agit maintenant d'ôter les tuiles brinquebalantes, qui menacent de tomber sur la chaussée, et de recouvrir de bâches les appartements du 6e étage, dans lesquelles l'eau salvatrice s'infiltre doucement.

Le grenier était habité

Les habitants des deux seuls appartements à avoir été évacués réintègrent leur logis. Les dégâts d'eau sont minimes. La porte d'un troisième appartement est enfoncée. Ses locataires étant absents, les sapeurs devaient s'assurer que personne n'y dormait.

L'origine du sinistre est toujours inconnue. Tout au plus sait-on qu'un homme habitait dans le premier grenier à avoir pris feu. Il s'agit de l'époux d'une locataire du 6e étage. En instance de divorce, il avait quitté le domicile familial et installé un matelas sous les combles. C'est son épouse qui, la première, a donné l'alerte. Elle ignorait où se trouvait son mari à cet instant.

Par Jérôme Faas

Source : tdg.ch

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